En dépit d’un recul quasi général du taux d’occupation, les hôtels ont amélioré leurs niveaux de chiffre d’affaires hébergement, et ce dans l’ensemble des destinations observées.
Le premier semestre 2013 s’achève sur une note positive pour l’hôtellerie française. Face à un marché d’hébergements marchands de plus en plus tendu, les hôtels de l’ensemble du territoire sont parvenus à améliorer leurs performances. En dépit d’un recul quasi général du taux d’occupation, les hôtels ont réussi à améliorer leurs niveaux de chiffre d’affaires hébergement, grâce à une nette augmentation des prix moyens et ce dans l’ensemble des destinations observées.
La fin du premier semestre 2013 sourit à l’hôtellerie parisienne. Pour l’ensemble des catégories, le chiffre d’affaires hébergement a nettement progressé grâce à une hausse de la recette moyenne par chambre louée (RMC) par rapport à l’an dernier, avec des améliorations de RevPAR comprises entre + 7 % et + 22 %. Le segment haut de gamme et grand luxe a vu ses performances augmenter de manière significative, notamment grâce à une mise en marché plus soutenue cette année de nouveaux établissements. Grâce à l’amélioration des performances depuis le début de l’année, les résultats cumulés sont nettement supérieurs à ceux de l’an passé, tirés à la hausse par de meilleurs prix moyens.
L’Île-de-France affiche elle aussi des niveaux supérieurs de RevPAR (entre + 7 % et + 11 %), également grâce à une hausse de la RMC. L’hôtellerie économique affiche l’augmentation la plus forte grâce à une hausse de son taux d’occupation. L’hôtellerie située dans les départements limitrophes de Paris affiche non seulement des performances supérieures au reste de la région, mais également une plus forte augmentation de celles-ci.
Fréquentation en baisse en province
L’hôtellerie en régions suit la même tendance ascendante, avec une amélioration du RevPAR grâce à une hausse des prix moyens. Seule la catégorie super-économique reste stable.
La fréquentation des hôtels de province est toutefois en net recul par rapport à l’an dernier. La baisse est comprise entre – 0,1 % et – 6,3 %. Les hôtels des catégories grand luxe et super économique sont ceux qui ont le plus pâti de ce phénomène, avec respectivement – 6,3 % et – 2,5 %. Cette fréquentation en baisse a généralement impliqué des niveaux de RevPAR inférieurs en résultats cumulés par rapport à 2012.
Sur la Côte d’Azur, seule la catégorie haut de gamme a vu son niveau de RevPAR reculer, influencé par la nette baisse de sa fréquentation. Cette tendance s’observe sur l’ensemble du premier semestre 2013 par rapport à l’an dernier. À l’inverse, les hôtels milieu de gamme ont affiché la plus forte augmentation de RevPAR par rapport aux autres catégories, ici encore grâce à une hausse des prix moyens.
Données mensuelles juin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TO = Taux d’occupation RMC = Recette moyenne par chambre louée RevPAR = Revenu moyen par chambre disponible |