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Christophe Schmitt vise l’étoile à L’Almandin

Saint-Cyprien (66) Le nouveau chef du restaurant gastronomique de l’Hôtel de la Lagune a été recruté (par Macarons Recrutement) avec l’ambition d’égaler Jean-Paul Hartmann, distingué par Michelin à cette même table.

© Francis Matéo
Christophe Schmitt : ‘Je n’ai fréquenté que des étoilés dans mon parcours.’

Christophe Schmitt a commencé sa carrière avec Émile Jung au Crocodile (Strasbourg), après l’école hôtelière du CEFPPA d’Illkirch. Il passe ensuite un an avec Hubert Maetz à l’Hostellerie du Rosenmeer, puis trois ans chez Jacques Lameloise, épaule Davy Tissot à la Villa Florentine, fait un bout de chemin avec son ami Olivier Elzer… avant de goûter à l’expérience parisienne durant sept ans au Diane, le restaurant du Fouquet’s, jusqu’à décrocher une étoile Michelin en 2012.

 
Si l’on ajoute au tableau le prix culinaire Taittinger France et international obtenu la même année par le jeune chef, aujourd’hui âgé de 32 ans, on comprend que le parcours de Christophe Schmitt justifie déjà une certaine ambition gastronomique. Et c’est notamment pour cette raison que le chef vient d’être recruté par Xavier Lormand, responsable du groupe familial Roussill’hôtel, pour officier au piano de l’Almandin, le restaurant de l’Hôtel de la Lagune à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales).

« Pas plus de trois saveurs dans un plat »

« Je suis arrivé avec l’objectif de récupérer au plus vite l’étoile Michelin que Jean-Paul Hartmann avait déjà décrochée ici », confirme sans détour Christophe Schmitt. Et pour atteindre ce but, le chef a des idées claires. « J’ai une règle d’or qui me vient de mes anciens chefs : pas plus de trois saveurs dans un plat ». 

 
Le chef propose une cuisine « simple et lisible », presque rassurante, avec cette touche personnelle d’originalité qui s’exprime à travers le choix des condiments, des sauces et des températures maîtrisées : « J’adore les cuisions et assaisonnements justes. » Une cuisine aussi très locale, puisque la plupart des producteurs sont à moins de cinquante kilomètres à la ronde (agneau catalan, rougets et sardines de Méditerranée, petits producteurs de Saint-Cyprien pour les tomates et les pousses de fenouil…). Avec évidemment un respect des produits dont témoignent notamment les cuissons lentes. Un penchant qui a permis au nouveau chef de l’Almandin d’atteindre l’an dernier la finale du concours de meilleur ouvrier de France.
Avec l’amicale autorisation du Journal de l’Hôtellerie

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