Christophe Schmitt, nouveau 1 étoile Michelin 2018
Mission réussie pour Macarons Recrutement qui avait pour mission de trouver un chef capable de décrocher l’étoile Michelin.
lundi 12 mars 2018 11:51
Saint-Cyprien (66) Le chef atteint l’objectif qu’il s’était fixé en arrivant au restaurant de l’hôtel cinq étoiles Île de la Lagune, il y a un an et demi.
Christophe Schmitt : ‘Chaque ingrédient doit apporter quelque chose au plat.’
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« Depuis que je suis arrivé à L’Almandin, je suis allé vers l’épure, en me concentrant sur trois ou quatre éléments dans une assiette où chaque ingrédient doit apporter quelque chose au plat« , explique Christophe Schmitt. Le chef du restaurant de l’hôtel cinq étoiles Île de la Lagune, à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), définit ainsi un travail qui lui vaut aujourd’hui une étoile. Une distinction qu’il avait déjà savourée au Diane, le restaurant du Fouquet’s à Paris, où il avait décroché une étoile Michelin en 2012 sous la direction d’un chef exécutif. Cette fois-ci, c’est bien la signature de Christophe Schmitt qui est récompensée, même si le chef salue « le mérite de toute une équipe, des plongeurs jusqu’au personnel de salle, qui travaille sans relâche sept jours sur sept. » Avec une offre partagée entre la bistronomie au déjeuner et la carte gastronomique le soir et dimanche midi.
« Le respect des saisons et des temps »
L’étoile est aussi le résultat de la confiance accordée par la famille Lormand (groupe Roussill’hôtel) à ce chef qui a passé l’essentiel de sa carrière à côtoyer notamment Émile Jung, Hubert Maetz, Davy Tissot ou encore Olivier Elzer. De ces maîtres, Christophe Schmitt a retenu « le respect des saisons et des temps », qui sont d’abord ceux des producteurs locaux, dont le chef de L’Almandin a fait des « partenaires« . « Pour aller dans le sens d’une cuisine très fine, et même méticuleuse, on doit avoir la garantie des meilleurs produits, ceux qui vont permettre ces efforts de précision et de finesse. Il m’arrive désormais de prévoir avec mon maraîcher la variété des légumes à cultiver pour la prochaine saison. » Une méthode qui s’accorde avec le précepte cher à Christophe Schmitt : « Pas plus de trois saveurs dans un plat. »
Avec l’amicale autorisation du Journal de l’Hôtellerie