Le nouveau classement hôtelier est entré en vigueur ce lundi.
Premier constat alarmant, seuls 8000 hôtels sur 20000 en France ont entrepris la démarche leur permettant d’obtenir le nouveau classement. Cela n’est pas sans poser de nombreux problèmes et notamment celui de la commercialisation. En effet les principaux Webmarchands exigent des hôteliers le certificat de classement et déclassent tout simplement les établissements qui ne sont pas en mesure de leur fournir. On imagine les clients voulant réserver dans leur établissement 4 étoiles favori pour découvrir qu’ils sont maintenant positionnés en dessous des établissements 1 étoile.
La nouvelle ministre du Tourisme, Sylvia Pinel, va donc engager à la rentrée une réflexion visant à « identifier les points de difficultés » du nouveau classement hôtelier.
Lors de l’élaboration du classement en 2009, « les professionnels, notamment ceux de la petite et moyenne hôtellerie n’ont pas été suffisamment associés à la réflexion, il n’y a pas eu de test sur le terrain, et les critères sont nombreux », explique Mme Pinel qui « hérite » de cette situation.
« J’engagerai une réflexion à la rentrée avec les hôteliers, Atout France, les réseaux consulaires, les CRT (Comité régional de tourisme) et les CDT (Comité départemental du tourisme) pour identifier les points de difficulté », poursuit Mme Pinel, qui veillera à ne pas « mettre en difficulté les hôteliers qui ont joué le jeu et qui se sont déjà reclassés ».
Difficile donc pour les hôteliers qui hésitent encore à s’engager dans cette nouvelle norme…. dorénavant en place.
